Le Mouvement suisse pour la liberté (MLS) a recueilli 125 000 signatures, soit 25 000 de plus que nécessaire, pour voter contre la perspective d'une « vaccination » obligatoire contre le coronavirus de Wuhan (Covid-19).
S'il est adopté, le référendum interdirait en fait toutes les vaccinations et les implants sans le consentement d'un individu, ce qui signifie que les vaccins resteraient toujours volontaires et ne seraient jamais obligatoires en Suisse.
Contrairement aux États-Unis, la Suisse organise des référendums plusieurs fois par an. Les citoyens peuvent demander à voter sur une question en recueillant des signatures, et si le seuil est atteint, le pays vote.
Dans ce cas, les Suisses tentent de devancer un éventuel mandat d'injection de la grippe Fauci avant que celui-ci n'arrive à leur porte, comme il l'a déjà fait en Allemagne et en Autriche voisines.
La loi suisse autorise actuellement des politiques de vaccination obligatoires, bien qu'il n'en existe aucune pour le moment. Le référendum supprimerait cette disposition et interdirait la possibilité que des vaccins soient un jour rendus obligatoires en Suisse.
Le nouveau président Ignazio Cassis a déclaré qu'il n'envisagerait les vaccins obligatoires qu'en "dernier recours" pour freiner la propagation de l'infection. C'est trop ouvert, c'est pourquoi les Suisses tentent d'interdire cette possibilité avant même qu'elle n'ait une chance de devenir réalité.
« La personne concernée ne doit pas être punie pour avoir refusé de donner son consentement, ni subir de désavantages sociaux ou professionnels », précise l'initiative.
Pour clarifier encore, le référendum couvre non seulement les injections de covid mais aussi tous "les autres vaccins, puces et informations numériques qui seraient implantés dans le corps".
Dans le cadre du référendum, la MLS demande que la Constitution suisse soit amendée pour inclure des protections spécifiques pour la liberté de santé et le droit fondamental de chaque citoyen de décider lui-même s'il doit ou non se faire injecter.
Alors que les autorités suisses ont déclaré que les jabs obligatoires ne seraient pas appliqués, la loi suisse sur les épidémies les autorise techniquement dans des circonstances extrêmes.
On craint également que Cassis, qui prend ses fonctions le 1er janvier, ne tente de les imposer. Cassis, également médecin de formation, a suggéré dans le passé que « la vaccination obligatoire peut être utile », c'est pourquoi le MLS pousse le référendum.
La date du référendum n'a pas encore été fixée, mais aura probablement lieu en 2022. Il survient après qu'un récent vote controversé a approuvé davantage de restrictions liées à la covid (c'est-à-dire des blocages) et de soi-disant « passeports » de vaccins.
Soi-disant 62 % des électeurs ont soutenu cette législation, qui était déjà techniquement en vigueur, ce qui a incité le ministre de la Santé Alain Berset à dire que les autorités « disposent toujours des instruments nécessaires pour gérer la crise, et nous pouvons, si nécessaire, ajuster les instruments aux développements.
"Une décision a été prise et nous devons nous rassembler maintenant pour traverser au mieux cet hiver", a ajouté Berset dans un communiqué. "C'est un appel à l'unité mais aussi au respect des décisions qui ont été prises."
Ce qui est étrange à propos de ce référendum en particulier, c'est qu'il a enregistré un taux de participation de 65,7%, ce qui, selon les rapports, est "anormalement élevé pour un pays qui organise des référendums plusieurs fois par an".
Comme vous vous en souvenez peut-être des années passées, la Suisse a pris des décisions assez remarquables avec son processus référendaire. En 2019, par exemple, les Suisses se sont soulevés pour aider à arrêter le déploiement de la 5G dans leur pays.
"Enfin, du bon sens", a écrit un commentateur du DailyMail Online à propos du nouveau référendum MLS visant à interdire la vaccination obligatoire. "J'espère qu'il ne sera pas truqué."
"Je souhaite seulement que l'Australie suive les Suisses", a écrit un autre. « La tenue d'un référendum sur l'obligation de vaccins n'est pas une mauvaise idée. Mais non, les autorités australiennes n'envisageraient pas une telle proposition. Ils souhaitent seulement dicter une telle décision. Les Suisses ont la bonne idée.